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HOMMAGE

Au Gendarme GODEFROID Gilbert

et à son chien GAMIN.

En Algérie, le 29 Mars 1958, une opération de maintien de l'ordre à lieu au sud de BARRAL.

Gilbert, GODEFROID, un gendarme Maître de chien de trente ans, courageux et volontaire, part sur la piste de fellaghas, avec son chien GAMIN. Les légionnaires qui accompagnent l'équipe cynophile ne peuvent suivre le rythme imposé par le gendarme et son chien. Ce dernier ne pouvant arrêter GAMIN dans sa recherche, part seul en avant. A quatre kilomètres de BARRAL, il est tué . Son chien bien que grièvement blessé (une balle dans la tête et une dans le poitrail), se traîne jusqu'au corps de son maître, lui lèche le visage et s'allonge sur celui dont il ne veut se séparer.

 

Les légionnaires alertés par les coups de feux, arrivent trop tard. Ils s'approchent, mais GAMIN ne les connaît pas. Malgré ses blessures, il se jette sur eux, le poil hérissé, les crocs en avant. Il grogne et refuse les friandises offertes par les soldats. Une autre tentative pour l'approcher, et pour récupérer le corps du gendarme, est faite par six légionnaires. Il se jette sur l'un d'eux. Ni costume d'attaque, ni filet de camouflage ne peuvent venir à bout de l'obstination de GAMIN, qui veut garder encore farouchement, celui qui était son maître. Les légionnaires doivent finalement utiliser des grenades lacrymogène pour le neutraliser.

Après évacuation par hélicoptère, sur l'hôpital vétérinaire de MILLESIMO, une opération est immédiatement tentée et réussie. GAMIN est sauvé. Lorsqu'il meurt (des séquelles de ces blessures) trois ans après ces événements, le 23 Novembre 1960, ses cendres rassemblées dans une urne sont déposées au coeur d'une stèle élevée au Centre National d'Instruction Cynophile de GRAMAT (Lot), réunissant dans le même souvenir, un homme et un chien, pas forcément plus illustre, mais tous deux victimes du devoir.

 

la Marseillaise -
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